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Marie - Culture mexicaine vue en France

Lors de mon année de 1ère au lycée, une mexicaine était venue pour étudier en France pour un an et nous nous sommes retrouvées dans la même classe. Sa cousine était elle aussi venue pour étudier 6 mois en France dans une école de commerce. Tout au long de l’année j’ai appris à connaître ces deux filles mexicaines, mais j’ai également pu remarquer les différences de cultures qu’il peut y avoir entre deux pays.


Parmi toutes ces différences, je me souviendrai toujours d’un fait, très banal pour nous en France comme pour elles au Mexique, mais qui montre bien un contraste dans nos modes de vie : le comportement dans les transports en communs. Chaque fois que nous étions dans un moyen de transport, bus, train, métro, ces deux filles parlaient très forts, rigolaient sans gêne, n’hésitaient pas à faire des compliments aux différentes personnes qu’elles rencontraient mais qu’elles ne connaissaient pas. Au début, moi et nos différents amis français qui étions avec elles trouvions ça très gênant, car en France ce n’est pas pareil, dans les transports en communs nous savons qu’il n’y a souvent aucun bruit, si ce n’est celui du transport. Tout le monde est fermé, dans sa bulle, et personne ne parle ou alors très bas. De ce fait nous disions souvent à nos amies mexicaines de parler moins fort, que cela ne se faisait pas, et elles de leurs côtés ne comprenaient pas en quoi cela dérangeait. Elles nous disaient qu’ici nous étions très froids contrairement au Mexique où les transports en communs sont vivant.


Mais au fil du temps, nous avons appris à comprendre leur façon de faire, et nous nous sommes nous même mis à parler fort avec elles et à ne pas être gênés de le faire. Depuis, ces deux amis étant retournées au Mexique, je trouve que les mexicains ont bien raison de mettre un peu de joie de vivre dans un moment pas forcément des plus plaisant d’une journée, que sont les transports en communs. Je retiens un très bon souvenir de leur culture mexicaine. Je porte un intérêt particulier à l’adaptation à la culture d’un pays, ce que mes amies mexicaines n’ont pas fait sur ce point, mais je me suis permise de les comprendre pour ne pas les juger, car comprendre l’autre est nécessaire dans notre société aujourd’hui, ce qui me permets de rendre cette expérience interculturelle enrichissante pour moi.


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